Dans les parfums
de l’argile grasse
et la poussière
du blé séché,
sois tendre encor
et douce
matelas de terre
et de paille d’or,
tes cuisses offertes
pour oreiller
ma tête lourde
du carrousel planétaire
et ivre de mes folies
d’amours d’été.
chante légère
en coréen
ta voix d’enfant,
la petite eau qui coule
la brise bleue
sur le ciel orageux,
chante la berceuse…
et ta main sur mes yeux,
guide mes rêves
inachevés
sur les chemins lumineux
et les spirales
enchantées des galaxies.
j’emporterai ta voix d’enfant
dans le trou noir
de l’universelle éternité
« Merci «  dira le Grand Très Bas
le Dieu sans yeux,
le Dieu sans joues
sans lèvres et sans baisers.
« Merci »
j’ai dormi sur ma planète
où je suis né
roulé mon esprit
sur la soie de tes cuisses rondes
et rêvé,
porté par le parfum de tes chansons , en rêves émerveillés…

 

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